- 28 juin 2016
- Envoyé par : cabinettm
- Catégorie: Crédits Immobiliers
INFOGRAPHIE – Enthousiasme généralisé dans les réseaux immobiliers pour le premier semestre: ventes soutenues, taux bas et des prix qui se redressent doucement. Mais sur certains marchés la hausse des tarifs pourrait s’emballer.
Un quasi-alignement des planètes avec des indicateurs qui sont tous au vert et des réseaux immobiliers unanimes à souligner sa bonne santé. À ce jeu des apporteurs de bonnes nouvelles, c’est Laurent Vimont, le président de Century 21 qui est le plus lyrique estimant qu’il «est difficile de trouver des ombres au tableau que nous présente le marché immobilier de l’ancien depuis quelques mois».
Il est vrai qu’une fois n’est pas coutume les principaux réseaux immobiliers présentent des bilans et des analyses très proches. Les taux d’emprunt qui continuent d’aligner les records à la baisse contribuent à alimenter une activité qui a vraiment redécollé (+9,2% chez Guy Hoquet, +7,6% chez Orpi et +14,4% chez Century 21). Les prix, de leur côté, commencent à frémir à la hausse même si la plupart des spécialistes s’en félicitent. «Les prix de l’immobilier ancien semblent contenus et n’enregistrent qu’une légère remontée de 0,6% en un an» relève ainsi Century 21 tandis que chez Orpi qui évalue cette hausse à 0,2%, le président du réseau Bernard Cadeau note que «les prix marquent une très légère augmentation, pas de quoi s’alarmer pour autant» car il s’agit là d’un marché de long terme, d’un projet de vie, dont il ne faudrait pas selon lui comparer les soubresauts à ceux de la Bourse.
Une hausse de 3% au dernier trimestre
À y regarder de plus près, ou à jouer les oiseaux de mauvais augure, on peut pourtant constater que certains marchés sortent de cette hausse mesurée. Lyon et sa région affiche ainsi pratiquement 6% de hausse annuelle selon les chiffres de Century 21. Et du côté de Guy Hoquet, où l’on s’est concentré sur le dernier trimestre écoulé, on chiffre cette remontée des prix du mètre carré à 3%. Un bond plus sensible en régions (+2,1% le m²) qu’à Paris (+1%). On commence là à sortir du négligeable. «Dans une logique de demande en hausse, les biens restent moins longtemps à la vente: nous enregistrons une baisse des stocks de 11,5% par rapport à l’année dernière», relève Fabrice Abraham, directeur général du réseau.