- 15 février 2017
- Envoyé par : cabinettm
- Catégorie: Crédits Immobiliers
La lente remontée des taux de crédit immobilier s’est confirmée en janvier, atteignant 1,38% en moyenne (hors assurance), contre 1,34% en décembre, selon le dernier observatoire Crédit Logement/CSA. Une hausse de taux qui reste donc « très modérée », la plupart des banques ayant maintenu des objectifs de production très ambitieux pour 2017.
Pour autant, elles redeviennent ultra-sélectives sur le crédit immobilier, privilégiant les meilleurs profils d’emprunteurs. Il faut dire que la demande ne faiblit pas depuis le début de l’année, après un mois de décembre 2016 historique où la production de crédits s’est élevée à près de 34 milliards d’euros, selon des données de la Banque de France.
Désormais en position de force, certains établissements n’hésitent pas à durcir leurs conditions d’octroi de crédits et refusent systématiquement les acheteurs qui n’ont pas de contrat de travail en CDI, nous raconte un courtier. D’autres se montrent plus fermes sur l’apport personnel versé par les ménages, redevenu une condition sine qua non pour obtenir un prêt habitat.
Les profils « premium », et les autres…
L’enjeu pour les banques, résume un professionnel, c’est de continuer à afficher des taux relativement bas tout en préservant leurs marges. Du coup, les emprunteurs les plus fragiles financièrement peuvent difficilement faire jouer la concurrence pour décrocher des taux encore plus bas.
En résumé, la profession trouve preneur pour les profils « premium », c’est-à-dire les emprunteurs les plus aisés, ou ceux offrant de belles perspectives d’évolutions professionnelles (et donc salariales).
Pour les autres, cela est plus compliqué. Ils n’arrivent presque plus à convaincre les banques, d’où le conseil des courtiers: tenter par soi-même de souscrire un prêt auprès de sa propre banque.